Comportements des Nations "amies"

J'ai retiré beaucoup d'enseignements de l'étude de cette guerre civile espagnole. Mise à part la "MENTALIZACION" dont souffrit le peuple espagnol, je voudrais dénoncer les paradoxes, l'hypocrisie, la lâcheté, la cupidité et bien d'autres choses encore, des dirigeants des Nations qui se mêlèrent, de près ou de loin, à ce conflit. D'un côté l'Allemagne, l'Italie, et le Portugal mais aussi et surtout, l'URSS. Et puis je nommerai les plus cités dans les ouvrages : la France, l'Angleterre, le Mexique, les Etats Unis, la Belgique, la Yougoslavie, la Hongrie..... au total une cinquantaine de pays dont les seuls qui eurent un comportement allant avec leurs discours politiques, furent le Portugal pour les uns et le Mexique pour les autres.

..........La situation est si confuse et si incertaine que les deux forces en présence vont se tourner vers l'étranger pour demander de l'aide et c'est là que va commencer la grande hypocrisie.

FRANCO qui avait été rapatrié des Canaries par un appareil britannique s'adresse à l'Angleterre, mais l'Angleterre, qui voit l'Allemagne faire des mouvements de troupes vers le Rhin, ne voudra pas s'engager "officiellement" ni pour un parti, ni pour un autre. Ce qui ne l'empêchera pas de "manœuvrer" tantôt à droite, tantôt à gauche, pendant toute cette guerre. FRANCO veut s'adresser alors à la France, mais il apprend que le Gouvernement BLUM est déjà en négociation avec le Gouvernement Républicain. L'attitude de la France ne sera pas plus glorieuse pendant toute la durée du conflit ! . Il ne reste plus que l'Italie et, pourquoi pas, l'Allemagne ?

Dans l'autre camp on s'aperçoit aussi, que l'on n'a pas le matériel nécessaire. L'Armée espagnole manquait de tout pour se lancer dans des opérations d'envergure. Et même si la Marine et l'Aviation sont restées du côté républicain, pratiquement tous les cadres sont chez l'adversaire, ont été assassinés, ou ne leur inspirent aucune confiance.

A peine quelques heures vont séparer les appels de détresses des belligérants vers les pays voisins ou amis. Mais les républicains sont Frente Popular, José GIRAL est socialiste ; en France le Gouvernement est Front Populaire et à sa tête un autre socialiste : LEON BLUM. Le courant passe peut-être mieux et on peut penser qu'il est naturel que l'on appréhende avec sympathie et compréhension les problèmes d'un gouvernement "frère".

Mais il y a des critères bien plus terre à terre. Il y a surtout les mouvements de troupes allemandes et italiennes qui inquiètent Paris, tout comme elles inquiètent Londres. Bien que l'on ne sache pas encore à quoi s'en tenir, on prête aux généraux rebelles des idées fascistes. (On feint ou on se refuse à croire que ce conflit n'est que purement espagnol. ) La peur d'être encerclés par trois Etats de même tendance va, certainement, beaucoup plus pousser BLUM et son équipe vers les Républicains que toute autre considération.

D'après d'autres historiens, il n'y aurait pas eu que cela. la France dans sa même peur -d'ailleurs très logique - d'une agression germano-italienne aurait conclu un pacte secret avec la République espagnole. Dans cette convention, en cas de guerre et pour éviter le torpillage de ses navires sur la Méditerranée, la France recevait l'autorisation de disposer d'une voie ferrée allant d'ALGESIRAS à la frontière d'HENDAYE. La menace de voir cet accord très important compromis, aurait à elle seule, fait pencher la balance du côté républicain.

Pour ma part, je crois qu'il y avait encore une autre raison bien moins généreuse et plus terre à terre : le marché des armes a toujours été des plus fructueux et les réserves d'or étaient du côté Frente Popular....

Les choses auraient pourtant pu être simples pour la France. On a choisi son camp, on y vend le maximum d'armes, à la rigueur on fournit quelques "conseillers techniques". On assure le Gouvernement Républicain de sa sympathie tout en ménageant une porte de sortie dans le cas où les Généraux seraient les gagnants... et le tour était joué.
Mais! mais il va y avoir un grain de sable dans l'engrenage ! Apparemment, à Paris, l'ambassade espagnole est plutôt favorable aux "Nationalistes". Aussitôt, CARDENAS, l'ambassadeur, prévient son collègue à Londres. Dés le 21 juillet le Gouvernement Anglais est au courant des intentions de la France. Sir Anthony EDEN est ministre des Affaires Etrangères, pour lui les réalités doivent passer avant les sentiments. A son avis, en Espagne, les torts sont partagés, l'anarchie dans le plus mauvais sens du terme pour les uns, avait créé une situation qui n'était plus supportable et il fallait que cela explose; l'autre côté était dans l'illégalité totale. Condamner les uns serait exclure les autres, et puis ... on ne peut pas encore prévoir lesquels l'emporteront !

WISNTON CHURCHILL lui même, bien que farouchement opposé à l'Allemagne et l'Italie, écrivit à l'ambassadeur de France, CORBIN, pour demander une "neutralité absolument inflexible"

EDEN demande une réunion avec la France et, si cela est possible, que le Président du Conseil lui-même y assiste pour parler de l'Espagne. Léon BLUM et son ministre des Affaires Etrangères Yvon DELBOS viennent donc à Londres pour s'entendre dire qu'il ne faut surtout pas compter sur l'Angleterre pour une quelconque participation à la guerre civile d'Espagne. Le matin les journaux londoniens avaient déjà publié des articles disant clairement que le Gouvernement de Londres condamnait l'attitude du Gouvernement Français. L'Angleterre ne variera jamais dans cette attitude officielle, même si l'on trouvera de nombreux anglais dans "les Brigades Internationales"

Officiellement Léon BLUM hésite. Toute sa politique étrangère est étroitement liée à celle de l'Angleterre et il se trouve que, sur l'Espagne, il y a une totale divergence de vues.

Et voilà que la presse française de droite se déchaîne. La gauche applaudit, la droite s'indigne, le centre ne se prononce pas, mais manifeste ses inquiétudes sur l'avenir de la France. L'Etat-major exprime ses plus vives réticences à se démunir d'un matériel qui lui fera faute en cas de conflit avec l'Allemagne. Le climat politique se tend et BLUM n'avait pas besoin de cela.

Alors, si on ne le fait pas par la voie officielle, on le fera en catimini. Et voilà comment la France aura, pendant toute cette guerre, une triple attitude.

1: Un langage médiatique de complète neutralité.

2: Des ventes ou des fournitures d'armes plus ou moins "secrètes" ainsi que le recrutement de volontaires. (Des personnages influents prendrons publiquement position pour la République et certains n'hésiteront pas à payer de leur personne).

3: Des ventes de matériel de guerre par des entreprises privées, aux "Nationalistes" avec la plus totale hypocrisie de l'Etat qui feindra de ne rien voir.

A leur décharge on pourrait dire que ces trois manières d'agir n'étaient pas faites par les mêmes personnes. Encore que :

......l'ambassadeur CARDENAS serait allé voir BLUM pour lui demander 20 bombardiers Potez ; 8 mitrailleuses ; 8 canons Schneider ; 250.000 balles de mitrailleuse ; 4 000 000 de cartouches de fusil ; 20.000 bombes. Les usines étant nationalisées, pour exporter cet armement il fallait une licence signée par les plus hautes autorités. CARDENAS sachant que les sympathies de BLUM allaient vers les Républicains, ne se faisait guère d'illusions... en quoi il se trompait. (G Roux) BLUM aurait donc signé, ou fait signer, cette licence !

Le Président de la République Albert LEBRUN convoque un conseil de ministres extraordinaire dans lequel il va solennellement réprouver ses actions à Léon BLUM : -"Ce que vous voulez faire, ce que vous avez commencé à faire, peut avoir des répercussion infinies. Cela risque de signifier ou bien la guerre extérieure, ou bien la révolution intérieure"-

Mais à l'issue de ce Conseil de Ministres, il a quand même été décidé qu'on enverra du matériel de guerre en faisant croire qu'il procède du Mexique, tout en démentant énergiquement que la France soit impliquée dans ce trafic. Les trains chargés d'armes circuleront la nuit. Le recrutement de volontaires se fera sous couvert de partis politiques ou d'organisations non gouvernementales. Qui dit mieux?

Je serais tenté de dire : Brillante et héroïque attitude ! mais l'expérience m'apprendra que ce n'est ni l'apanage de la France, ni du Gouvernement de l'époque!!.

Et, de fait, un vaste trafic va commencer.

Dés le 24 juillet 1936 deux trains de bombes et de grenades sont chargés sur le CIUDAD DE TARRAGONA via Barcelone. Toujours le 24, vingt avions décollent d'Estampes vers le sud.

Le 26 et 27 d'importants chargements de mitrailleuses et leurs munitions traverseront, pendant la nuit, les frontières de Cerbère et Hendaye. Quelques jours plus tard une dizaine de bombardiers, douze avions de chasse, une quinzaine de transports seront livrés aux Républicains. Mais par la France transiteront aussi, toutes sortes d'armes vendues par des trafiquants venus de tous pays. Pierre COT et André MALRAUX seront les principaux organisateurs de cet immense trafic et pendant ce temps Yvon DELBOS fait voter une "CONVENTION NATIONALE DE NON INGERENCE" qui est proposée ensuite aux autres pays européens!!!!

Et encore plus cynique ! : l'Etat-major français dira plus tard : -" Nous n'avons laissé partir que des vieux coucous "-.

En fait, nous verrons que toutes les Nations "amies" qui interviendront en Espagne y avaient quelques intérêts :

Le téléphone était américain ; les mines de cuivres étaient anglaises ainsi que la majeure partie du commerce de liège et des adductions d'eau de grandes villes ; les Français possédaient des mines de cuivre, mais surtout les mines d'argent et d'importantes participations dans les mines du charbon. Les Belges faisaient du commerce de bois de construction, les chemins de fer et les tramways ; les Canadiens fournissaient une grande partie de l'électricité. Beaucoup d' investisseurs étrangers avaient misé sur l'énorme retard de l'Espagne.

      A Moscou, STALINE, lui aussi sollicité par les Républicains espagnols, a réfléchi : l' Espagne ne compte en juillet 1936 que trois mille adhérents communistes. Ce lointain pays ne l'intéresse pas. Il dit niet. Ce n'est qu'un mois plus tard, quand il aura compris l'intérêt qu'il peut en tirer, aussi bien sur le plan national qu'international, qu'il changera d'avis et commencera un honteux chantage aux armes.

       Mais, tout de suite, il se livre à de savants calculs. Il pense qu'une victoire Nationaliste encerclerait la France par trois pays à tendance fasciste, et surtout que cela pourrait aider l'Allemagne si une agression contre la Russie avait lieu. Il faut, en conséquence empêcher cette victoire, mais, d'un autre côté une victoire communiste alarmerait la France et la Grande-Bretagne et pourrait même entraîner une guerre mondiale. Il faut donc ne pas gaspiller ses armes et, il ne faut pas, non plus, que les Républicains gagnent la guerre trop vite.... et même il ne faut pas qu'ils la gagnent du tout! !. C'est pour cette raison qu'il aurait "conseillé" à CODOVILLA et STEPANOV de ne pas s'emparer du pouvoir. Donc, STALINE aussi, n'enverra des armes en Espagne qu'en petites quantités et jouera sur plusieurs tableaux.

       On lui prête d'ailleurs des idées encore plus tortueuses, qui seraient celles de glisser vers des alliances avec les droites et les fascistes. Des plans dont l'apothéose aurait été le pacte Germano-Soviétique de 1939. Plus tard, une toute autre raison poussera STALINE à faire durer cette guerre civile le plus longtemps possible : faire dépenser le plus possible de matériel militaire à l'Allemagne de façon à l'affaiblir au maximum. Mais pour l'instant, et alors qu'il s'apprête à faire une nouvelle purge parmi les vieux bolcheviks, il médite sur ce que sera sa stratégie en Espagne. Pour l'anecdote, si on peut prendre ce mot pour exprimer des choses aussi sérieuses, il faut quand même parler des quelques mesures qu'il va prendre tout de suite : Il retranche une somme sur les salaires des ouvriers pour qu'ils aident, par ce geste, leurs camarades espagnols ( ! !)

      Plus sérieusement, il envoie en Espagne le chef du parti communiste italien TOGLIATTI, le français Jacques DUCLOS, un autre italien, VIDALI et le hongrois Ernö GERO, afin de renforcer le KOMINTERN mais aussi et surtout pour qu'ils espionnent et éliminent les communistes qui seraient tentés de suivre TROTSKY.

     Le 22 juillet (36), Franco par l'intermédiaire du colonel BEIGBEDER contacte le général KUHLENTHAL pour lui demander une dizaine d'avions, mais d'une capacité maximum. Ce même jour deux émissaires partent vers l'Allemagne portant une lettre destinée à HITLER en personne, pour confirmer cette demande.Toujours le 22 juillet, arrivent à Rome deux autres représentants de Franco. Ils sont reçus par le ministre des Affaires Etrangères qui n'est autre que le comte CIANO. Le ministre ne s'engage pas, mais promet de consulter. Ce n'est que le 24, à l'arrivée des représentants de MOLA, GOICOECHEA et SAINZ RODRIGUEZ, que les Italiens vont accepter de leur accorder de l'aide. MUSSOLINI aurait refusé deux fois l'appui demandé et ce n'est qu'en apprenant que BLUM aidait la République qu'il va la consentir. (Ceci fait dire à certains historiens que c'est BLUM qui fit perdre la guerre aux Républicains !)

      Mais MUSSOLINI aussi, s'est livré à de savants calculs. Premièrement, le fait que l'on vienne solliciter son aide le flatte. Deuxièmement, il pense que son ambition de dominer la Méditerranée se trouverait facilitée par la reconnaissance, à la fin d'une guerre qu'il aurait contribué à gagner, d'une "Espagne nouvelle" à qui l'on prête des idées semi - fascistes. Puis la victoire de cette "Espagne nouvelle" obligerait la France à partager ses troupes entre les deux frontières et l'empêcherait de recevoir des renforts du Maroc. Il vient de faire la conquête de l'Abyssinie et ce triomphe lui est monté à la tête. L'Espagne lui offre une nouvelle possibilité de faire valoir sa personnalité. ( Il aurait même dit, qu'à la fin de la guerre d'Espagne, il faudrait qu'il trouve autre chose) Le langage officiel va être qu'il faut absolument faire barrage au communisme, alors que ses invectives s'étaient toujours adressées aux " démocraties décadentes " (France et Grande-Bretagne) Toutefois il n'aurait consentit cette aide à FRANCO qu'à contrecœur et sous l'insistance de CIANO.

       La guerre d'Espagne va avoir une conséquence inattendue : Le rapprochement de HITLER et MUSSOLINI, alors que le "Duce" s'était toujours méfié de HITLER comme de la peste !

         En Allemagne, le ministre des Affaires Etrangères, DIECKHOFF et un autre ministre von NEURATH se déclarent opposés à toute livraison d'armes à cause des graves conséquences qu'elle pourrait avoir sur la colonie allemande, très importante en Espagne. Le chef du parti nazi et l'Amiral CANARIS, chef des Services Secrets y sont, par contre, tout à fait favorables. GOERING, Chef de la LUFTWAFFE, insiste auprès du Führer avec ces arguments : FRANCO se trouve au Maroc, il ne pourra pas faire passer ses troupes étant donné que la Marine reste aux mains des Républicains. Il faut absolument empêcher une nouvelle avance du communisme. Il avance ensuite un autre raisonnement : il faut aguerrir sa toute jeune LUFTWAFFE.

       Mais, mais ! .....dans les Archives secrètes du Troisième REICH on trouvera plus tard, des preuves de transactions qui eurent lieu le 1er août 1936 entre le gouvernement Républicain de GIRAL et des organismes hitlériens pour l'achat de bombes et des avions. Le représentant de GIRAL pour effectuer l'achat de ces armes était, soit un allemand ou avait un nom à consonances allemandes. Il s'appelait STURM.

Ainsi, de même que le gouvernement BLUM en France, Hitler vendit des armes et aux Nationalistes et aux Républicains !

   Ces textes sont pris parmi tant d'autres et la liste serait extrêmement longue. Pour résumer, puique j'ai parcouru un livre entier sur les agissements de la Société des Nations, avec ses innombrables réunions, ses séances houleuses, ses discours enflammés, ses invectives, ses insultes, ses menaces entre groupes d'opinions différentes, ses déclarations de bonnes intentions à la presse .....et où chacun s'empressait ensuite de ne rien faire ou de faire le contraire de ce qu'il venait de proclamer.
Je vais quand même vous en retranscrire un passage édifiant: Le 29 septembre 1938, DALADIER revenait d'une conférence internationale tenue à Londres. Il est accueilli en triomphe par les français tout au long de son passage. Il "pousse la plaisanterie" jusqu'à porter une gerbe de fleurs sur la tombe du Soldat Inconnu et c'est le délire ! C'est là qu'il dit à son chef de cabinet -" ces imbéciles ne savent pas ce qu'ils applaudissent "- Ils venaient tous, tout simplement de faire cadeau de la Tchécoslovaquie à Hitler et "lâcher lâchement" les deux Espagnes à leur sorts !

      Le Peuple Espagnol ignore tout ce qui se trame sur son dos. Jusqu'à ce jour on l'a maintenu dans la misère. On l'a manipulé, mais on le manipule encore. On l'a poussé vers la boucherie et il s'entre-tue avec toute la férocité dont il est capable.........Et si tout cela ne suffisait pas, le Service de Propagande du KOMINTERN notamment par l'intermédiaire du Tchèque OTTO KATZ, se charge d' amplifier ou d' inventer d'autres atrocités pour faire monter la haine du côté Républicain..............

................................Quand tout était perdu, que les troupes républicaines étaient en pleine déroute, à VALENCIA, ALICANTE, GANDIA, CARTAGENA, ALMERIA des foules s'agglutinent dans les ports, espérant, souvent vainement, être évacuées vers l'étranger. L'approche des Nationalistes provoque des scènes atroces de panique et il y a même une dizaine de suicides. De toutes les actions hypocrites des nations occidentales, celle qui est le plus à blâmer est certainement celle d'avoir abandonné lâchement ces personnes aux mains des Nationalistes.

      L'Angleterre avait promis des bateaux, mais les bateaux ne sont pas là ; la France estime qu'elle en avait assez fait, et se contente d'accueillir ceux qui parviennent, presque miraculeusement, jusqu'à ses côtes ou celles d'Afrique du nord ; la compagnie américaine Midatlantic avait exigé d'être payée d'avance, elle ne l'a pas été, alors elle se met tout bonnement au service des Nationalistes.

Dans toutes ces villes, les Nationalistes s'emparent de tous ceux qui n'ont pas pu partir et la terrible répression commence aussitôt.

Et pendant ce temps, la PASIONARIA, TOGLIATTI, HERNANDEZ, URIBE, LISTER, MODESTO, HIDALGO DE CISNEROS etc.. pratiquement tous les dirigeants se sont déjà envolés vers la France. (Azaña y était depuis longtemps). De là, certains partiront pour le Mexique, d'autres vers l'URSS. CASADO, lui, a pris un bateau anglais qui l'emmène vers les côtes françaises.

Sans commentaire!!

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