Actualités en Espagne

.Mariano Rajoy Candidat du PP.

Albert Rivera Candidat de Ciudadanos......................Pedro Sanchez candidat Psoe....................Pablo Iglesias candidat de Podemos
 

 

 

Cette page n'est pas à jour. Je m'en excuse

La guerre civile d'Espagne n'est pas terminée

Les catholiques espagnols ont du soucis à se faire.

Prenons un fait qui peut paraître anodin, mais qui peut illustrer le climat qui s'installe en Espagne :
Deux conseillers municipaux de Madrid ont été inculpés. L'une pour un délit contre les droits fondamentaux de liberté religieuse et l'autre pour offenses humiliantes aux victimes d'attentats. . Les deux sont membres du parti politique Podemos.
Guillermo Zapata, conseiller municipal à la Culture -donc avec un QI élevé- déjà connu pour ses provocations antisémites comme celle-ci : Comment fait-on entrer cinq cents juifs dans un taxi ? Et la réponse démontrant une intelligence supérieure : En les réduisant en cendres !

Il fut inculpé pour cette phrase concernant Irène Villa: Han tenido que cerrar el cementerio de Alcàsser para que no vaya Irene Villa a por repuestos" (Il a fallu fermer le cimetière d'Alcàsser pour ne pas qu'Irène Villa aille y chercher des pièces de rechanges.)
Qui est Irène Villa ? Irène Villa est une journaliste, écrivain et psychologue -presse écrite et radio- et skieuse paralympique. A l'âge de 12 ans, elle et sa mère furent victimes d'un attentat d'ETA. Elle y perdit les deux jambes et trois doigts de sa main gauche.)
Guillermo Zapata a bénéficié d'un non-lieu (Il ne faut pas demander les opinions politiques du juge)

Rita Mestre porte-parole du Conseil Municipal, est inculpée pour avoir participé à une manifestation pacifique contre la présence d'une chapelle dans les locaux d'une université. C'est du moins ce qu'elle dit.
Les caméras de surveillances la montrent avec des pancartes du portrait de Benoit XVI croix gammée sur la poitrine, puis torse nu à l'intérieur de la chapelle criant ces slogans :
Me cago en Dios............................................................Je chie sur Dieu
Vaticano poder clitoriano ………………………….....Vatican pouvoir clitorien.
Vamos a quemar la conferencia episcopal……………Nous allons brûler la conférence épiscopale.
El papa no nos deja comernos las almejas……………Le pape ne nous laisse pas nous manger les "moules"
Arderéis como en el 36……………………………….Vous brûlerez comme en 36.
Sacar los rosarios de nuestros ovarios………………..Sortez les rosaires de nos ovaires.
Menos rosarios y más bolas chinas…………………..Moins de rosaires et plus de petites boules chinoises.

(Il faut dire qu'il a fallu allez voir sur Internet ce qu'étaient les petites boules chinoises: Les boules chinoises sont des petites boules que l'on s'introduit dans le vagin. A l'intérieur il y a d'autres boules plus petites et le choc entre elles est sensé procurer du plaisir aux femmes et une lubrification du vagin.)
Ensuite deux filles sembrassèrent sur la bouche en signe de provocation.

A l'heure où ces lignes sont écrites le verdict n'a pas encore été rendu, mais parions qu'elle aussi sera acquittée.

Et voici comment voient les chose ceux de Podemos

.................
Rita! sage comme une image devant le juge. Une martyre brûlée par l'Eglise. Et sous la gravure ce commentaire: Torquemada revient.

Comment voulez-vous que ces deux Espagne se rencontrent un jour ?

Elections décembre 2015

Résultats en votes

P P...................... 28, 70 %.......................sièges.....................123
Psoe.....................22,00 %........................"""".......................90
Ciudadanos.........13,90 %.........................""""......................42
Podemos.............12,70 %........................"""".......................40
En comù ..............3,70 %......................."""""......................12

Au senat le PP a la majorité absolue avec 124 sièges, 47 au Psoe et 16 à Podemos.

La corruption atteint tous les partis politiques, banques, sports, syndicats, associations, artistes, chanteurs etc. etc. y compris la famille royale. Chaque jour apportant son nouveau scandale.
Les nouveaux partis Podemos et Ciudadanos ont émergés en se présentant plus blancs que blanc. Mais déjà un second de Podemos a été obligé de s'effacer : Travaillant à l'Education Nationale, il aurait "omis de déclarer" des revenus subtanstiels obtenus en donnant des conférences chez Chavez . D'autre part, la loi espagnole interdit aux partis politiques de recevoir des financements venant de l'étranger. Podemos aurait reçu de grosses sommes de la part Chavez, puis de Maduro. On aurait découvert recemment qu'il aurait reçu une autre grosse somme venant d'Iran. On comprend que Chavez, puis son successeur aide un parti frère, mais l'Iran ?
Eh bien l'Iran dans les entrailles de son sous-sol d'énormes ressources de gaz qu'il n'exploite pas
encore en plein rendement. L'Espagne n'achète pas de gaz à l'Iran. Parions que si Podemos arrive au pouvoir, l'Espagne achètera du gaz à l'Iran.
De même - regardez plus bas dans cette page- j'avais prévenu que dans les meneurs des manifestations d'"indignados" il y en aurait qui, bientôt, voudraient prendre la place des politiciens au pouvoir. C'est chose faite. Regardez les dirigeants de Podemos !!!!!!!

Depuis les élections de décembre, les espagnols assistent dégoûtés, écoeurés, à une bataille acharnée de leurs politiciens pour obtenir des alliances qui leur permettent d'arriver au pouvoir. Aucun ne s'occupe du bien de leur pays, mais de leur réussite personnelle.
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Corruption en Espagne:
Chaque jour apporte son lot de nouveaux scandales. Celui du gendre du roi Juan-Carlos, (lire plus bas) n'est plus maintenant qu'un cas parmi tant d'autres.
D'après 13tv le 28 janvier 2013, qui en donne un liste impressionante, le montant des cas avérés et prouvés à ce jour s'élèverait à la somme de 648 millions d'euros.
Les espagnols sont au bord de la révolution.

29 mars 2012 jour de grève générale en Espagne.

A une question idiote il faudrait une réponse intelligente. Explication :
Pendante les huit ans de pouvoir du socialiste de José-Luis Rodriguez (que les gens s’obstine à appeler Zapatero)
son gouvernement a pris de nombreuses mesures impopulaires sans aucun consensus et rien, motus et bouche cousue.
Prenons-en deux ou trois :
1) repousser la retraite à 67 ans (En france, Sarkozy a eu de nombreux problèmes pour la mettre progressivement à 62 !)
2) gel des retraites.
3) baisses de 7 % des salaires des fonctionnaires etc..etc..
4) Il y a eu tant de cas de corruption d’élus, surtout en Andalousie, tant de millions et millions détournés que les espagnols auraient dû
envahir les rues et faire une révolution. Mais personne n’a broncher. Les syndicats ont été muets comme des carpes et les espagnols
ont avalé les couleuvres dans un silence inexpliqué et inexplicable. A ne rien y comprendre !

Puis voilà que le nouveau gouvernement (qui trouve une situation économique catastrophique, occultée souvent de 50 % par les anciens
élus) veut prendre une réforme sur le travail destinée à relancer l’économie, et voilà toute la gauche dans la rue, criant au scandale.

Vous y comprenez quelque chose, vous ?
Voilà une explication et il y a de grandes chances que ce soit la bonne !
L'histoire se repète: En 1933, la gauche perd les élections. Le parti d'Azaña au pouvoir n'obtient que 8 sièges!
Alors les gauches n'admettent pas ce verdict des urnes. Bonjour la démocratie ! Elles et se lancent dans de violentes et interminables
grèves politiques, (il n'y avait aucune revendication salariale), et finissent par obtenir de nouvelles élections au bout de deux ans.
Le pouvoir de gré ou de force ! Une autre explication est le milliard d'euros que les syndicats ont reçu comme subvention.
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La sortie d’un livre exhume une nouvelle fois le corps de Federico García Lorca.
Enrique Amorim, amant de Garcia Lorca, écrivain et poète, uruguayen et argentin, millionnaire et communiste,
marié, mais homosexuel, ami de Picasso et autres artistes aurait
emmené le corps de Lorca en Argentine ou en Uruguay.

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Le secrétaire général du syndicat UGT (Union Générale des Travailleurs) José Ricardo Martinez touche un salaire de
2 300 euros
mensuels comme technicien à la Renfe (sncf espagnole). Un poste de travail qu’il n’occupe bien sûr pas,
mais reçoit en plus 73 000 euros annuels comme conseiller de la Caisse d’Epargne Caja de Madrid et 108 000 autres
annuels pour assister aux Conseils d’Administration de sucursales paralèlles comme la Fundación Carlos Segovia.
Un syndicaliste qui se permet ensuite des harrangues à la tribune de son syndicat contre la droite et son système capitaliste.
Faut-il préciser qu’il avait obtenu ces places de complaisance du gouvernement socialiste de José-Luis Rodriguez (Zapatero)?
Pas étonnant après qu'il n'ait pas eu envie de pousser ses troupes à manifester contre les décisions du gouvernement
d'augmenter l'âge de la retraite à 67 ans, mais qu'il en ait maintenant contre la réforme laborale de Mariano Rajoy.
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Le juge Garzon devant un tribunal spécial.
Le juge Garzon est jugé ces jours-ci pour avoir mis sous écoute un grand nombre d'avocats qui avait
plus ou moins un lien avec "el caso Gurtel". Le juge d'instruction (fiscal) estime que l'écoute des deux
avocats défendant deux personnes accusées de blanchiment d'argent était justifiée, mais pas les autres.
De fait, Garzon ne risque pas grand-chose. Il est déjà difficile à un de juger un des leurs. Puis, Garzon
a récusé tous les juges ne lui étant pas politiquement favorables. Le cas Garzon
étant extrêmement politisé, aucun juge ne voudrait passer pour un facho.

Premier Verdict. La droite se félicite d'avoir une justice d'un Etat de droit et la gauche crie au scandale!
09/02/2012. Verdict surprise: 11 ans d'inhabilitación (interdiction d'exercer sa profession ). El "tribunal Supremo" a jugé que
son attitude était digne d'un juge d'un état totalitaire où l'on se croit tout permis.
Il est vrai que la carrière de Garzón est pleine d'actions qui sortent de l'ordinaire, mais aussi des compétences dites "normales"
d'un juge. Le fait de s'être attaqué à Pinochet en Amérique du Sud, à Berlusconi en Italie, s'être attaqué aux crimes du franquisme
après avoir refusé d'enquêter sur la mort des 8000 prisonniers "politiques" de Torrejon de Ardoz, s'être lancé en politique
au PSOE contre la droite, font de ce juge un personnage quelque peu farfelu, mais surtout ambitieux. Devenir célèbre en choquant !
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Deuxième chef d'inculpation pour le juge Garzón.
Décidemment l'Espagne reste coupée en deux et on pourrait dire de plus en plus. On peut le constater
en parcourant les pages Internet, qu'elles viennent de la presse ou de simples particuliers. Alors que
la gauche crie au scandale et accuse "l'extrême droite" et les "nostalgiques du franquisme" de
vouloir empêcher toute enquête sur le passé, et présente le juge Garzon comme une victime, la
droite l'accuse de partialité et même d'acharnement. Elle met en avant les énormes subventions
accordées par le gouvernement Rodriguez Zapatero pour la recherche des charniers de
victimes du franquisme, alors qu'il n'y a eu aucune recherche pour les victimes des "républicains".
Ce procès accuse Garzon de partialité et de violer la loi d'amnistie votée pendant la transition.
Notamment en demandant les fiches d'état civil de Franco, Mola, Queipo de LLano et Yagüe.
Que dit la loi ? Juridiquement Garzon, en tant que juge, aurait dû savoir qu'on ne peut enquêter sur
des morts pour la simple raison qu'étant morts, ils ne peuvent pas se défendre. Ce travail revient aux
historiens. Mais ce procès est tellement politisé qu'il ne peut rien en sortir de bon. Il ne sert qu'à exacerber les
passions et attiser la haine entre ces deux Espagne. Une énorme responsabilité!

Le verdict des 11 années de suspension concerne-t-il les écoutes illégales ou le délit de prévarication ( s'attaquer sciemment
à une résolution illégale) concernant les crimes du franquisme. Ou les deux ? On ne sait plus très bien, mais le verdict est là
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Troisième inculpation du juge Garzón.
Selon la presse espagnole, le juge doit répondre d’une troisième inculpation. En effet, le juge aurait demandé
des sommes importantes, et en aurait reçu d’autres gracieusement, pour promouvoir des sociétés pendant son
séjour à New-York où il donnait des cours. Ces sociétés bancaires seraient El banco de Santander
et BBVA qui auraient "gratifié" le juge d’un total de 2.5 millions de dollars (dont 1.3 million en espèces).
Au passage, des journalistes soulignent que le juge avait prononcé des non-lieux à quelques dirigeants
de BBVA et attendait logiquement les retours d'ascenseurs. Que dira la justice ? Je doute que celle-ci rende
le même verdict que s'il agissait d'un simple ouvrier
!

Le tribunal a décidé qu'il y avait prescription pour ce troisième délit. En effet les faits ce seraient produits au mois de mai 2007
et la plainte a été déposée au mois de juin 2010. Un mois trop tard puisque la prescription étaient de trois ans. Le juge Garzón
n'aura donc pas à rendre les 2.5 millions de dollars qu'il a reçu des banques.

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El caso Urdangarin.
Un nouveau scandale -un de plus après le milliard d'euros que le gouvernement Rodriguez
Zapatero a distribué aux syndicats sur trois ans pour avoir la paix sociale- esclabousse cette fois
la maison Royale. Chaque jour apporte de nouvelles preuves d'énormes détournements et évasions
fiscales vers Belice imputées cette fois au gendre du Roi Juan-Carlos Urdangarin. Le détournement d'argent destiné à
des enfants handicapés atteindrait 500 millions d'euros. Le plus gros scandale de toute l'Histoire touchant la Royauté.
En Espagne il y a 648 cas de corruption en cours d'instruction touchant la classe politique.
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Résultats des électtions générales du 20 novembre 2011

PARTIS ......................................................VOTES ...........SIEGES 2011..........SIEGES 2008
PP (droite)..................................................10.830.693 .................186 ..........................154
PSOE (parti socialiste)... ............................6.973.880 .................110.......................... 169
CiU (catalans)..............................................1.014.263 ...................16............................ 10
IU (gauche unie)......................................... 1.680.810 ...................11 ..............................2
AMAIUR (pro ETA legalisé par PSOE).......333.628 .....................7
UPyD (Divers droite)..................................1.140.242 .....................5.............................. 1
PNV (parti nationaliste basque)....................323.517..................... 5.............................. 6
ERC............................................................... 256.393 .....................3...............................3
BNG ...............................................................183.279 .....................2 .............................2
CC-NC-PNC.................................................. 143.550 .....................2............................. 2
COMPROMÍS-Q ..........................................125.150 .....................1..............................0
FAC.................................................................. 99.173..................... 1 .............................0
GBAI ................................................................42.411 .....................1..............................0
EQUO ............................................................215.776..................... 0
PACMA .........................................................101.557 .....................0 ..............................0
Eb ....................................................................97.706 ......................0
PA....................................................................76.852 .......................0
PxC................................................................. 59.781 .......................0
P.R.C.............................................................. 43.903 .......................0
PUM+J ...........................................................27.098....................... 0 .............................0
P.C.P.E........................................................... 26.436........................0.............................. 0
PIRATA......................................................... 25.180....................... 0
ANTICAPITALISTAS ..................................24.456 .......................0
UCE ................................................................16.148....................... 0
PH ...................................................................10.047 .......................0............................. 0
ESPAÑA 2000.................................................. 9.256 .......................0
RPS................................................................... 7.446....................... 0
SAIn.................................................................. 6.646....................... 0
HARTOS.ORG ................................................3.803....................... 0
ANC................................................................. 3.172 .......................0
FE de las JONS (extr.droite)...........................2.901 ........................0............................. 0
C.D.L. ..............................................................2.839........................ 0
PRAO ..............................................................2.483 ........................0
UxV ..................................................................2.447 .......................0
P-LIB ...............................................................2.076 ........................0
PCAL ...............................................................2.047 ........................0
PREPAL ..........................................................2.007........................ 0
POSI ................................................................1.993........................ 0
D.N. .................................................................1.858 ........................0 ..............................0
Caballas ..........................................................1.725......................... 0

On peut s'apercevoir qu'une réforme de la loi électorale espagnole est nécessaire. Par exemple l'UPyD avec 1.140.242
voix n'a que 5 députés, alors que AMAIUR avec 333.628 voix en a 7
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Los indignados del 11 M (Les indignés du 11 mai)

Le 11 mai 2011 alors que la campagne électorale était close et que les élections allaient avoir lieu
le dimanche 13 suivant, naît d’on ne sais où, un mouvement spontané de ras-le-bol qui réunit quelques
dizaines de personnes sur une place de Madrid. Grâce (ou à cause) d’Internet et des téléphones
portables, le "mouvement" croît rapidement, s’étend aux autres villes d’Espagne, puis, tout aussi
rapidement traverse les frontières et s’installe dans beaucoup d’autres états. Sa durée sera plus
ou moins longue suivant les pays ou les villes et reviendra sporadiquement ça ou là. On l’appellera
tout de suite "los indignados del 11 M". En français : Les indignés du 11 mai.
Il est vraiment dommage qu’à ce mouvement spontané, réunissant des jeunes, mais aussi des moins
jeunes, de personnes n’en pouvant plus des "systèmes" ayant engendrés cette crise, viendront
s’ajouter un tas de parasites qui vont l’altérer et nuire à son image. Viennent, en effet, s’y greffer,
des casseurs, des chômeurs professionnels, des pickpockets, des excentriques, des farfelus, ceux qui
veulent en faire une récupération politicienne, ceux qui voient là un moyen de faire la fiesta, etc.
etc. Et quand les "vrais indignés" regagneront leurs domiciles, eux resteront, provocant la colère
des riverains et des commerçants prêts de la faillite. Si bien que les journalistes nous enverront
souvent des images de barbus, de crasseux, d’autres couverts de chaînes et de cuir avec des crêtes
violettes, rouges ou bleues ce qui donnera une image tronquée du "mouvement" du départ. La langue
de bois du politiquement et socialement correct empêchera que l’on puisse faire la différence
entre les vrais indignés, ceux dont leurs cris viennent du fond du cœur, et ces professionnels du
chômage, exploiteurs de la société.

Entretien avec un "indignadísimo"

Nous sommes indignés et le mot ne traduit pas vraiment notre exaspération -me dira un architecte
sans travail- nous sommes vraiment à bout. Nous n’avons plus aucun espoir. Le communisme a été
un échec, le capitalisme individualiste et égoïste tel qu’il est aujourd’hui n’est plus supportable. Avant,
une majorité travaillait pour une minorité de privilégiés. Soit une pyramide du bas vers le haut.
Aujourd’hui la pyramide s’est inversée. Une minorité doit nourrir une majorité et enrichir toutes
sortes de catégories de privilégiés : des professionnels de la politique, des hauts fonctionnaires,
les banquiers, des planqués, les faux chômeurs, les faux malades, une immigration chaque fois plus
nombreuse de gens qui pensent trouver le paradis et qui se retrouvent dans une misère, différente,
mais misère quand même. La différence entre les riches et les pauvres est chaque fois plus
grande. La politique est complètement pourrie. En Espagne, les socialistes sont des incompétents.
Ils gouvernent à vue, improvisant à chaque difficulté, mais sans oublier de s'en mettre plein les
poches en détournant l’argent du contribuable. Ils subventionnent les syndicats pour qu’ils ferment
leurs gueules. Ils casent toute leur famille dans des supers emplois en les inventant si nécessaire.
De l’autre côté, la droite exulte à chaque nouvelle erreur du gouvernement Rodriguez Zapatero,
(Perez Rubalcaba maintenant) Et plus que l’Espagne va mal et plus qu'elle est contente.
Elle espère ainsi prendre le pouvoir rapidement en dénigrant l’adversaire. (Note de moi : je dirais
plutôt l’ennemi) Tous ces politiciens de merde, s’ils voulaient vraiment sortir le pays du désastre,
auraient dû unir leurs efforts. Toutes les idées étaient indispensables, mais non, c'est chacun pour
soi et la guerre pour le pouvoir.
Au lieu de ça, la retraite a été repoussée à soixante sept ans avec 35 ans de cotisations minimum,
et les années de chômage ne compte pas ; le salaire des fonctionnaires a été diminué en principe
de 7 %, mais bien plus dans la réalité. Les carburants ont subi une augmentation vertigineuse,
l’automobiliste paye pour tout. La police distribue des contraventions pour la moindre petite
infraction. Ce n’est pas de la prévention, c’est de l’arnaque étatisé, organisé par un gouvernement
aux abois, envers le citoyen tranquille et bon père de famille. Tant pis s’il n’arrive pas à boucler
les fins de mois ! Les familles qui n’arrivent pas à rembourser les emprunts se font expulser de
chez eux. Leurs logements sont saisis et vendus par les banques à des financiers à des prix
dérisoires, mais les malheureux doivent continuer à rembourser leurs emprunts quand même.
On voit de plus de mobilisation citoyenne pour empêcher ce genre d’expulsion ce qui montre
le degré d’exaspération des espagnols face à ce qu’ils considèrent comme une injustice insupportable.
De nombreuses petites entreprises ferment chaque jour avec un effet domino. En effet, le fabricant
qui n’arrive pas à avoir toutes les pièces nécessaires pour ses montages doit fermer les portes à
son tour. Nous allons vers la faillite complète de notre pays –affirme-t-il, d’un air désespéré-.
Face à cela, qu’ont fait des gouvernements de différentes "Autonomies" ? Pour diminuer les
chiffres officiels du chômage (Note de moi : presque 5 millions de chômeurs, 21 % de la population
active. Chiffres juin 2011) ils ont embauché 247 000 fonctionnaires supplémentaires, surtout dans
les régions les plus touchées. A quoi serviront ces nouveaux fonctionnaires ? –il me fait la question
et la réponse- : A augmenter la pression fiscale sur une population déjà exaspérée, surtout qu’une
bonne partie a été embauchée dans la police.
Chaque "Autonomie" (note de moi : toutes ?) a créer ses propres ambassades dans différents pays
comme s’il s’agissait d’un Etat souverain. Avec un total de 170 ont écrit plusieurs journaux.
Ce qui entraîne un coût insupportable pour l’Espagne d’aujourd’hui en acquisition ou construction
et maintenant en fonctionnement, car chaque ambassade a ses propres fonctionnaires de toutes
catégories. Autre cause de surcoût pour l’Espagne : le train de vie et les "besoins" de ses
Autonomies. Chacune voulant être privilégiée par rapport aux autres ou ne voulant pas être lésées,
elles réclament toutes le maximum du gouvernement central. C’est ainsi que nous voyons ça et là
des travaux gigantesques qui ne correspondent pas du tout à ces temps de crise.
Et il conclut : -"C’est de cet état de choses qu’est parti ce Mouvement des Indignés. Toutes ces
personnes qui sont venues s’y ajouter, ont doit les considérer comme anecdotiques. Il existe bien
une indignation, une exaspération profonde de l’espagnol moyen qui réfléchit, contre cette société
qui ne sait plus où elle va et ne pense qu’à en tirer profit sur le dos des autres. Je ne pense pas qu’il
s’arrête là"-.

Je ne le pense pas non plus. La presse joue un rôle dont les conséquences ne sont pas mesurables.
Nous avons l’expérience de mai 68. Certains "leaders" sont encore là à des postes clés. La presse en
a fait des "héros", des révolutionnaires en quelque sorte, même si en réalité, il ne s’agissait que de
"grandes gueules". Chaque époque veut sa guerre ou sa révolution. Certains dans los indignados
commencent à se prendre au sérieux. Ils veulent imposer leurs idées et parler, non pas d’égal à égal avec les élus, mais leur
donner des leçons. Bientôt ils voudront leur prendre la place.
On en reparlera !

Bientôt ils voudront prendre leurs places
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Elections municipales et régionales. Le PSOE vient de perdre les élections municipales et régionales
ce 22 mai 2011. Peu de villes restent à gauche. La PP, parti de droite, ne les a pas gagnées, c'est le
Psoe qui les a perdues. José-Luis Rodriguez Zapatero y est d'ailleurs pour beaucoup.

La "mémoire historique" les charniers franquistes jetés à la figure du PP, les agissements du juge
Garzon, le terrorisme intellectuel -tous ceux qui ne votent pas à gauche sont des "fachas"-, la démolition
de l'héritage catholique, rien n'y a fait.
le secret de l'isoloir facilite beaucoup les choses. Puissions-nous en tirer des enseignements !

 

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Nouvelle attaque de la gauche athée contre les catholiques en Espagne.

Après le mariage des gays, les baptêmes civils, les communions civiles, des organisations athées, proche
du gouvernement socialiste de José-Luis Rodriguez Zapatero, veulent organiser des processions athées
pendant la Semaine Sainte. Des affrontements violents sont à craindre.

Janvier-Février 2011: Accord gouvernement-syndicats

Le gouvernement de Rodriguez-Zapatero a signé un accord sur le recul de l'âge de la retraite avec
les principaux syndicats. A vrai dire le grand public n'a pas encore compris. Et aux questions posées
par journalistes et les téléspectateurs, le ministre en charge répondait d'une façon si vague qu'en fait
personne n'y comprenait grand-chose. La retraite est passée officiellement à 67 ans, mais avec un
minimum d'années de cotisations. Les années de chômage ne rentrent pas en ligne de compte. La
retraite sera calculée, non pas sur les meilleures années comme en France, sinon sur les dix dernières
années. Le salaires des fonctionnaires a subi une baisse de 5 % (Certains disent 7 %) et la rumeur dit
qu'il devrait en subir aune autre dans les prochains mois.
Les syndicats ont signé avec de très larges sourires et ont posé pour la photo toutes les mains unies :
président, ministres et syndicalistes. Les déclarations après ces accords nous font voir qu'ils ont été
signés avec un large consensus.
En gros pourtant, ces accords prévoient un allongement moyen de l'âge de la retraite de deux ans.
Ce qui le fait passé à 67 ans (Beaucoup plus suivant la carrière et les années de chômage pour certains)
et une diminution -moyenne aussi- de 20 % pour l'ensemble des retraites.
Et un français dit :"mais chez nous il y aurait une révolution ! Comment se fait-il que les syndicats
espagnols ont signé - et signé l avec le sourire, cet d'accord ?"- Les mauvaises langues disent :
-"d'abord parce-que le gouvernement est un gouvernement de gauche (au moins sur le papier)
et deuxièmement le gouvernement Rodriguez-Zapatero leur a octroyé 747 millions d'euros de
subventions!"-

Il est vrai qu'il y a de quoi faire taire quelques scrupules !!!!!!!!

L'Espagne en novembre 2010
José-Luis Rodriguez vient d'ajouter de l'huile sur le feu. Des gestes complètement inutiles et qui ne
mènent à rien de bon

1. Pendant la visite de Benoît XVI, il a quitté ostensiblement l'Espagne pour une visite en Afghanistan
qui n'était pas nécessaire ni prévue.

2. Il a interdit les offices religieux dans la basilique del Valle de los Caídos. Conséquence : des milliers de fidèles ont assisté à une messe,
que le curé de la paroisse célébré en plein air, devant l'entrée de la basilique malgré une pluie battante.

3. A Ceuta et Melilla, il a déplacé le jour férié de l'Assomption pour que les musulmans célèbrent le
jour du mouton qui tombe le même jour.

4. Et alors que les retraites ont été "gelées", le salaire des fonctionnaires "baissé" de 5 à 7 %,
le budget pour les comités chargés de la "mémoire historique" et les subventions aux syndicats ont
été considérablement augmentés. La tension monte encore d'un cran entre les deux Espagne.
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L'espagne Avril 2010
L'Espagne est en pleine effervescence. Depuis déjà quelques années, le gouvernement de José-Luis
Rodriguez a entrepris une mission dangereuse pour la paix. La "ley de memoria histórica", a
réveillé toutes ces passions qui ne se sont jamais vraiment éteintes en Espagne. Maintenant le juge
Baltazar Garzón en rajoute.

Il suffisait de regarder les manifestations de ce 25 avril (2010) pour trembler en pensant à l'avenir de
l'Espagne. Dans les manifestations de soutien au juge, tous les partis de gauche étaient là. Il y
avait quelques ministres et députés, les syndicats, les intellectuels engagés comme Almodovar par
exemple, (l'homosexualité étant mieux accueillie par la gauche que par la droite) Les gens faisant des
discours ou interrogés à la télévision se disaient sans haine et sans rancune, mais le ton employé ne
cadrait avec les paroles, bien au contraire. Les nombreux drapeaux républicains présents n'étaient
pas là pour rappeler des souvenirs, mais arborés comme une revendication prête à exploser.

A quelques rues de là, la phalange manifestait elle aussi avec ses drapeaux et ses flèches . On pouvait
lire sur les pancartes –nous revendiquons notre passé et nous en sommes fiers-. Dans des villes, les
manifestations ont fini en bagarres suivies de charges plus que brutales de la police. La tension devient
palpable chez les espagnols, mais personne n'ose en parler s'il n'est pas sûr de son interlocuteur, cela
prouve que la guerre civile est là et bien là, toujours présente dans les esprits.
Le consensus de la transition est rompu et, à mon humble avis, la gauche joue avec le feu. Je me refuse
à croire qu'elle est dans le même état que les communistes de l'époque, prêts à en découdre avec la droite pour, enfin;
l'écraser à tout jamais.

Cette situation appelle une réflexion approfondie, froide, neutre, scientifique, sans parti pris, ni esprit
partisan. Pour ma part je me suis posé quelques questions. Je n'ai trouvé aucune réponse.

Prenons déjà le juge Garzón. Ce juge s'est découvert une âme de justicier. Tout comme Don Quijote,
il veut défendre la veuve et l'orphelin. C'est bien et certain disent même que c'est très bien, mais
alors pourquoi ne s'attaque-t-il qu'à un seul bord ? Fouiller dans les "affaires" des politiques !
Certes, mais pourquoi seulement à ceux de droite ?. Déterrer les victimes du franquisme ? bien
sûr, mais, et les autres ? S'en prendre aux dictateurs ? Bravo ! Mais il n'y a pas que Pinochet ou
Videla, il y a aussi des Castro ou des Chavez !
Franco fit assassiner des milliers de personnes et bien sûr qu'il faut le rappeler, mais il y en eut
beaucoup dans l'autre camp ! Et pour ne prendre qu'un seul exemple on peut citer les 8000 prisonniers
"politiques" qui furent assassinés dans les banlieues de Madrid. Dans le bas des documents donnant
l'ordre de "transférer" les 8 000 prisonniers "politiques" ....aux fosses communes des villages
entourant la capitale, figurait la signature de Santiago Carrillo, chef de la Sécurité à Madrid
en 1936. Pourquoi le juge Baltazar Garzon n'a-t-il pas jugé nécessaire de faire une d'enquête sur lui?
Pourquoi n'a-t-il pas crier au scandale quand il fut fait docteur honoris causa (!!) par le gouvernement
de Rodriguez ? Pourtant peut-être pas coupable, mais responsable !

Il veut réhabiliter la mémoire de ceux qui luttèrent pour la liberté, la justice. C'est bien et même
très bien ! Quoi de plus normal ? La répression franquiste fut impitoyable à la fin de la guerre.
Les jugements sommaires et les dénonciations souvent douteuses, mais pour être juste il faudrait
étudier cas par cas, car parmi ces justes, il y a aussi des assassins, des ignobles assassins.
Prenons le cas des "Tchekas" qui assassinèrent à tout va, sans jugement, souvent sans aucune
raison, d'autres à la suite de dénonciations douteuses, là aussi. 17 000 personnes furent
assassinées rien qu'a Madrid. A Barcelone, Simone Weil raconte qu'une moyenne de 50 personnes
était assassinées chaque jour, sur la côte près de Sitges ou au château ce Montjuich. Valencia,
fut aussi une ville sinistrement meurtrière. Et on ne peut énumérer ici toutes les atrocités commises.
A côté, c'est vrai, d'autres personnes étaient là pour défendre leur idéal, pour lutter pour la justice et
la liberté, mais on ne peut tout de même pas mélanger les uns avec les autres.
Ce juge Baltazar Garzón parait quand même un grand peu partial !

Autre question : pourquoi le gouvernement de Rodriguez a-t-il ressenti le besoin de déterrer les morts ?
Pour les honorer, pour ne pas que le pays les oublie et pour que cela ne puisse pas se reproduire
–entendait-on ce 25 avril. Il est impossible que ceux qui disent cela soient de bonne foi. La vraie
démocratie ne voudrait-elle pas que, si on déterre les morts, on les déterre tous. Ceux qui ont
été assassinés par la "droite", mais aussi ceux qui le furent par la gauche. Cette loi de "memoria
histórica" n'est-elle pas faite pour culpabiliser la droite, même si elle n'a plus rien à voir avec
le franquisme ?
Autre question. N'est-elle pas faite, cette loi, pour ramener vers elle ces jeunes qui sont nés après
la guerre et qui n'en avait jamais entendu parler ? La façon dont elle présente les choses est tout
à fait partiale. Jamais, elle ne prononce le moindre petit mot, ni, montre le moindre petit remord
pour les atrocités commises au nom de la "liberté", alors que sa liberté à elle étouffait celle des autres.
Autre question: La situation économique de l'Espagne est catastrophique, tout juste devant la Grèce,
tout ce tapage n'est-il pas fait pour détourner l'attention de l'électeur ?

Un autre tapage, on pourrait dire matraquage –car c'est un vrai matraquage- tous les moyens sont bons pour s'attaquer à l'Eglise
catholique devient, lui aussi, suspect. N'est-ce pas, là aussi, une façon de culpabiliser "l'ennemi" pour attirer les électeurs à soi ?
Beaucoup de questions, pas de réponses !

Bien que cela n'ait rien a voir avec ce qui précède. Je voulais présenter un "fait divers" que les
télévisions espagnoles nous ont passé et repassé ce mois d'"avril 2010. Une agression d'une
violence inouïe, prise par les caméras de surveillance du métro. On y voit un jeune agresser
un autre usager qui était assis tranquillement. On est saisi d'horreur en voyant la scène tellement
les coups, de pîeds et de poings sont violents et sans que l'autre soit en mesure de se défendre.
Les télés nous ont expliqué quils étaient d'idéologies différentes et qu' ils avaient eu des différents
par internet.
Avant même qu'on nous dise de quel bord était l'agresseur, j'en étais sûr et j'en aurais donner
ma main à couper. Je vous laisse le soin de le deviner.